Patrick Devedjian ne veut pas que l’UMP légifère par ordonnances comme le souhaite Jean-François Copé

Publié à 11h42, le 27 janvier 2014 , Modifié à 11h42, le 27 janvier 2014

Patrick Devedjian ne veut pas que l’UMP légifère par ordonnances comme le souhaite Jean-François Copé
Patrick Devedjian sur LCI. (Capture d'écran)

REMEDE – Souvent critique à l’égard de l’UMP et de la guerre des chefs qui s’y déroule en vue de 2017, Patrick Devedjian s’est une nouvelle fois opposé à Jean-François Copé.

Invité de la matinale de LCI/Radio Classique, ce lundi 27 janvier, le député UMP et président du Conseil général des Hauts-de-Seine a jugé très négativement la proposition du président de l’UMP de gouvernener la France par ordonnances, au moins pendant six mois, en cas d’alternance en 2017.

Le programme, je ne le vois pas bien. Et quand j’entends qu’on va légiférer par ordonnances… Ca va encore améliorer le système démocratique.

A plusieurs reprises, le député et maire de Meaux a affirmé la nécessité de "prendre cinq ou six propositions par ordonnances" pour sortir la France de la crise. Une méthode que Jean-François Copé préconise pour un retour de la droite au pouvoir en 2017 et qu’il verrait bien appliquée durant les six premiers mois du prochain quinquennat.

"Eh ben, ça ne me plaît pas", a rétorqué Patrick Devedjian, affirmant qu’il "n’aime pas" les ordonnances. Selon lui, la crise que traverse la France ne nécessite pas ce remède :

La France n’est pas si malade qu’elle ait besoin d’ordonnances.

Qui plus est, c’est une méthode de gouvernement qu’utilise également François Hollande. Un argument de plus pour que l’ancien ministre s’y oppose, jugeant le procédé "contre-productif" et néfaste à la démocratie :

En plus, c’est ce que fait Hollande de gouverner ainsi. Ce n’est pas une bonne chose pour la démocratie.

On nous explique qu’avec le non-cumul, les parlementaires vont enfin être disponibles. Et dans le même temps, chacun propose de plus en plus d’ordonnances pour légiférer dans ce pays. C’est contre-productif.

Du rab sur le Lab

PlusPlus