Wow, elle envoie du bois cette interview d'un ténor du PS contre Nicolas Sarkozy dans Le Parisien de ce 4 juin .
Ah ben non, c'est Rachida Dati.
"Six questions, six tacles", comme l'a relevé BFMTV.com . L'ancienne garde des Sceaux, qui doit rejoindre l'organigramme de Les Républicains , ne ménage pas Nicolas Sarkozy et se rapproche d'Alain Juppé. Lorsqu'on lui demande quel sera son "champion" pour 2017, elle fait comprendre que son soutien est loin d'être acquis et sous-entend qu'un candidat Sarkozy pourrait "brutaliser" le pays. Elle dit :
"C'est encore loin. Je suis loyale à Nicolas Sarkozy. Mais mon pays est plus important que mes affinités. Je ne souhaite pas que mon pays soit brutalisé, que les Français soient opposés les uns aux autres. Je ne referai pas une campagne sur la burqa, le halal ou les menus de substitution [un thème notamment évoqué par Sarkozy durant les départementales , ndrl]. Sinon, on va droit dans le mur.
Là-dessus, je suis sur la même ligne qu'Alain Juppé, quand il dit qu'il faut arrêter de se focaliser sur le voile .
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Comme l'expliquait un proche de Nicolas Sarkozy à Paris Match récemment, le patron de l'UMP "préfère avoir Rachida avec lui que contre lui ". L'ancienne ministre semble avoir très bien compris son pouvoir de pression.
BONUS TRACK
Le sketch préféré du moment de Nicolas Sarkozy ne passe pas non plus auprès de Rachida Dati. Surnommer François Hollande en meeting "moi, je ", ce n'est pas à la hauteur des Français. Elle explique :
"Je n'apprécie pas la formule "moi, je". Attention, la critique qui vaut pour les autres peut valoir pour nous aussi. Les Français méritent mieux que cela, car nous n'avons plus le droit de les décevoir.
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