Vous voyez, le FN se divise en deux catégories : ceux qui poussent Jean-Marie Le Pen vers la sortie et ceux – enfin celui plutôt – qui le soutiennent. Et puis il y a Marion Maréchal – Le Pen. La députée du Vaucluse reste bien silencieuse pendant que sa tante et son grand-père se livrent à un remake du Roi Lear sauce Nanterre. Alors certains parlent pour elle, à l'image de Nicolas Bay.
Interrogé sur iTÉLÉ, le secrétaire général du FN estime, ce jeudi 9 avril, que Marion Maréchal-Le Pen aurait "une légitimité certaine à être candidate" en PACA. L'élue du Vaucluse est donc directement concernée par ce qu'il se passe en ce moment au FN.
Le problème, car il y en a au moins un au Front national, c'est que Jean-Marie Le Pen a déjà prévenu qu'il sera candidat aux régionales . Et que la députée du Vaucluse ne veut pas froisser son grand-père. Cité par le Parisien ce jeudi, un proche de Marion Maréchal-Le Pen explique :
"Marion n'entrera jamais frontalement en conflit avec son grand-père. Tant qu'il est candidat, elle n'ira pas.
"
Comprendre : Marion Maréchal-Le Pen ne se présentera pas si Jean-Marie Le Pen présente une candidature dissidente.
Plus proche de son grand-père que de sa tante, la députée du Vaucluse, pour l'instant, se tait. Le 8 avril, alors que l'affrontement entre Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen éclatait – une nouvelle fois – au grand jour, elle relayait... un rapport du Sénat sur les djihadistes.
Rapport du Sénat : la moitié des djihadistes européens sont Français.
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 8 Avril 2015
Un peu plus tard, elle défendait dans l'hémicycle un amendement contre l'instauration des salles de shoot puis posait une question écrite à Bernard Cazeneuve "sur les domaines de surveillance inscrits dans le projet de loi sur le renseignement".