Finalement, l'UMP ne sanctionne pas le maire qui avait regretté que des Roms aient été secourus "trop tôt"

Publié à 13h17, le 26 janvier 2014 , Modifié à 13h25, le 26 janvier 2014

Finalement, l'UMP ne sanctionne pas le maire qui avait regretté que des Roms aient été secourus "trop tôt"
Luc Jousse en 2008. (MaxPPP/Philippe ARNASSAN)

Luc Jousse, le maire UMP de Roquebrune-sur-Argens, s'était invité dans l'actualité en décembre dernier après des propos polémiques sur les Roms. Finalement, relève dimanche 26 janvier Var-Matin, aucune sanction n'a été prise contre lui par le conseil national de l'UMP.

Au sujet d’un feu "qu’ils se sont mis eux-mêmes dans leurs propres caravanes", Luc Jousse avait expliqué, selon un enregistrement effectué par un habitant de la commune :

Ce qui est presque dommage c’est qu’on ait appelé trop tôt les secours ! Mais je n’ai pas dit …

Non, parce que … Les roms, c’est un cauchemar.

Le maire de la commune du Var de 13.000 habitants s'était par la suite dit victime d'une "incroyable extrapolation" de ses propos, mais avait été suspendu par l'UMP à titre conservatoire.

Jean-François Copé, le président de l'UMP s'était dit favorable à l'exclusion de Luc Jousse. Dénonçant des propos inacceptables, il avait déclaré en petit comité :

L'UMP ne peut pas être ferme face au PS, au FN et ne pas l'être avec elle-même.

Alors contacté par le Lab, Hubert Falco, sénateur-maire UMP de Toulon, président honoraire de la fédération UMP du Var, s'était montré très choqué par les propos tenus par le maire de Roquebrune-sur-Argens :

Ce sont des propos très graves, parfaitement indignes d’un élu de la République, inconcevables.

Finalement, Luc Jousse restera tête de liste investie par l'UMP à Roquebrune-sur-Argens, puisque aucune nouvelle sanction n'a été prononcée contre lui.

Du rab sur le Lab

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