François Cavanna, écrivain et fondateur du journal satirique Hara-Kiri qui deviendra Charlie Hebdo s'est éteint le 29 janvier au soir à l'âge de 90 ans. Des personnalités de gauche lui ont rendu hommage, le président de la République compris.
Jean-Luc Mélenchon l'a honoré à sa façon, par un tweet l'exhortant à revenir :
#Cavanna, pas toi aussi ! Reviens tout de suite ! Les têtes dures sont trop en deuil. — Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) January 30, 2014
Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, lui a également rendu hommage dans un communiqué :
Censures, amendes, menaces n’ont jamais fait trembler la moustache blanche de celui qui "bossait comme un malade" mais se "marrait comme un fou". Il va manquer à notre humanité.
L'écrivain "manquera" au député socialiste Pascal Cherki :
Décès de Cavanna le fondateur de Charlie Hebdo. 90 ans un bel âge pour partir mais il nous manquera. — Pascal Cherki (@pascalcherki) January 30, 2014
Le Parti socialiste a eu le communiqué simple :
François Cavanna était un révolté généreux dont les bons mots comme les coups de gueule vont nous manquer.
Quant à François Hollande, il a adressé à ses proches ses "sincères condoléances" :
Son nom restera aussi indissolublement lié au lancement d’Hara Kiri, qui par son impertinence et ses provocations a secoué la société française.
François Cavanna était aussi un homme de conviction qui n’a jamais cessé de se battre pour de justes causes.
Notons, à droite, que le président du MoDem François Bayrou est l'un des seuls à avoir eu un mot. Il parle de François Cavanna "comme d'une raison de rire libre" :
La silhouette, la voix, l'allure, le trait de plume, le mot indestructible… #Cavanna a été un point de repère, une raison de rire libre. — François Bayrou (@bayrou) January 30, 2014
Le plus beau tweet d'hommage revient cependant à Charlie Hebdo :
Cavanna n'est pas décédé, il est juste parti péter la gueule à la mort. Il revient tout de suite.
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) 30 Janvier 2014