BULDOZER - C'est une petite phrase à lire au détour d'un article du Monde paru ce jeudi 30 janvier. L'interrogation de l'ancien Premier ministre UMP Alain Juppé qui se demande pourquoi Nicolas Sarkozy veut éviter une primaire au sein de la droite en 2016.
Alors que le fidèle sarkozyste Brice Hortefeux considère que "Une primaire lorsqu'il y a évidence, cela a incontestablement moins de sens ", le maire de Bordeaux pour qui c'est désormais "L'Élysée ou rien" confie ainsi à l'occasion d'un article sur la stratégie méthodique de Sarkozy pour 2017 (article payant) :
Je ne comprends pas sa position sur la primaire car, aujourd'hui, il écraserait tout le monde.
Mais c'est peut-être une position évolutive chez lui…
François Fillon, candidat déclaré, prône lui aussi l'évidence d'une primaire. "Je ne vois pas comment une grande famille politique moderne comme l'UMP peut aller contre l'évolution démocratique de la primaire", défendait l'ancien Premier ministre dans les colonnes du Figaro.
Lors du dernier conseil national, l'UMP a voté pour l'installation d'une haute autorité chargée de superviser la primaire, avec neuf membres.