JEUX DE MAINS – François Kalfon, secrétaire national du PS et conseiller régional d’Ile-de-France, a-t-il giflé un de ses anciens adversaires politiques ce mardi 14 avril ? C’est ce qu’affirme sur Twitter le supposé giflé, Pierre Tébaldini, comme le relate le site du Parisien ce même jour.
Joint par le Lab, le conseiller municipal UDI de Noisiel (Seine-et-Marne) confirme l’incident, intervenu en fin de matinée au Salon des maires d’Ile-de-France. Alors qu’il sort du salon en compagnie d’un collaborateur, Pierre Tébaldini tombe sur François Kalfon, qu’il a connu quand ce dernier était élu à Noisiel : "Je lui tends la main, il me tend la sienne, mais pas au bon endroit : et là je me prends une claque".
L’altercation se poursuit ensuite sur Twitter, l’élu centriste interpellant le socialiste. Lequel lui rétorque, provocateur : "dans le temps… On préférait une joute au champ d’honneur pour le laver quand celui-ci a été sali… Je suis dispo pour ça". Un message supprimé par son auteur rapidement après.
Voyez plutôt, sur cette capture d'écran réalisée par Pierre Tébaldini :
Dit @iledefrance que fais-tu quand un de tes élus dérape ? pic.twitter.com/rGq8Fv7GAO
— Pierre Tebaldini (@Tebaldini) 14 Avril 2015Selon Pierre Tébaldini, le coup de sang de François Kalfon ("un grand nerveux") ne serait que la réplique d'un différend remontant à 2014. À l’époque, le premier a souvent accusé le second de ne jamais mettre les pieds au conseil municipal de Noisiel.
Contacté par le Lab, François Kalfon nie en bloc :
"Ce monsieur est un affabulateur, qui se livre à des campagnes de dénigrement sur le Web pour trouver un peu de la notoriété qu’il n’a pas acquis dans la vraie vie. J’ai saisi mon conseil pour se pencher sur cette affaire et j’ai signalé à Twitter le cas de M. Tébaldini, qui fait preuve de quasi-harcèlement à mon égard.
"
Quant à son message cavalier publié puis supprimé, François Kalfon plaide "l’humour". "Je l’ai supprimé pour ne pas alimenter un bad buzz qui n’a pas lieu d’être", se défend-il.
Celui qui est également en charge des sondages au PS assure que cette histoire "de clochemerle" a été diffusé par le localier du Parisien, "un ami de Pierre Tébaldini qui avait pris en grippe le maire de Noisiel et son adjoint, c’est-à-dire moi-même".
[Edit 18h24]
Pierre Tébaldini nous transmet cette capture d’écran, prise sur son smartphone, de son échange Twitter avec François Kalfon. Celle-ci affiche un autre message supprimé par ce dernier, qui semble accréditer l'idée qu'il y a bien eu contact physique. Une "tape amicale", à tout le moins :
