Jean-Pierre Raffarin reproche au gouvernement de mettre en lumière le FN en organisant les régionales en même temps que la COP21

Publié à 11h12, le 02 juin 2015 , Modifié à 11h20, le 02 juin 2015

Jean-Pierre Raffarin reproche au gouvernement de mettre en lumière le FN en organisant les régionales en même temps que la COP21
Jean-Pierre Raffarin. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

CARAMBOLAGE – C’est une collusion d’actualités qui énerve franchement Jean-Pierre Raffarin. En décembre 2015 auront lieu en parallèle la COP21, la grande conférence sur le climat, du 30 novembre au 11 décembre, et les élections régionales, dont le premier tour est prévu pour le 6 décembre et le second le 13.

Dans un billet de blog publié lundi 1er février et soulignant les grandes lignes de son discours lors du congrès fondateur de Les Républicains, le sénateur LR accuse "les socialistes de porter un grave coup contre l’image de la France". Il écrit :

 

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J’accuse les socialistes de porter un grave coup contre l’image de la France en organisant la COP21 entre les deux tours des régionales.

"

Il reproche au gouvernement ce carambolage entre ces deux événements alors que la presse internationale sera présente en nombre à Paris. Le risque est, selon lui, de voir ces médias étrangers s’intéresser plus aux scores élevés du FN au premier tour des régionales, relayés par la presse hexagonale, qu’à la conférence sur le climat.

Il développe :

"

Devant les medias du monde entier, les media français commenteront les résultats du 1er tour et les scores du Front national. Nous n’afficherons pas le meilleur de nous-même.

"

Invité du Grand Jury , dimanche 31 mai, le sénateur de la Vienne avait déjà évoqué sa requête de modifier les dates du scrutin. Il n’avançait pas alors l’argument médiatique face au parti de Marine Le Pen mais expliquait :

 

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On va avoir toute la presse mondiale. On va donner l'image d'une France qui s'interroge sur elle-même alors que nous devons présenter l'avenir du développement durable. Je pense qu’il faut les avancer ou les reculer.

"

L’ancien Premier ministre avait déjà tweeté sur le sujet, le 1er avril, mais sa diatribe était passée plutôt inaperçue. Il se lamentait alors du risque de voir la conférence environnementale échouer à cause du scrutin régional.

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