C’est l’éternel débat entre le parti au pouvoir et l’opposition. Quand l’un veut préserver un scrutin local des enjeux nationaux, l’autre veut nationaliser l’élection contre la majorité présidentielle. Ainsi, François Fillon respecte cette ligne et souhaite que l’UMP nationalise son discours pour les prochaines élections municipales.
Dans une interview accordée au Figaro de ce lundi 27 janvier, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy estime que le seul moyen pour faire infléchir la politique de François Hollande, alors qu’il ne croit pas au pacte de responsabilité, est qu’il y ait une vague bleue aux municipales.
Ainsi déclare-t-il :
La seule façon de forcer François Hollande à changer de politique est d’infliger une sévère défaite à la gauche aux élections municipales.
Et le député UMP de Paris de poursuivre, théorisant la nationalisation du scrutin :
L’enjeu est tout à la fois local, projet contre projet, personnalité contre personnalité, mais il est aussi national.
"Le message du ras-le-bol fiscal doit s’exprimer lourdmeent dans les urnes", insiste-t-il encore, justifiant ainsi qu’il consacre "toute son énergie" à aller soutenir "et faire gagner" les candidats de l’UMP.